Jardin Botanique de La Jaÿsinia visites de groupes

Sculpté sur le flanc d’une colline, au coeur du village, le jardin de la Jaÿsinia témoigne de la destiné exceptionnelle d’une femme intimement liée à Samoëns : Marie-Louise Cognacq-Jaÿ.
Marie-Louise Jaÿ, née à Samoëns en 1838, a gardé son troupeau de chèvres jusqu’à ses 15 ans sur la colline sur laquelle est aujourd’hui bâti la Jaÿsinia. Elle décide alors de se rendre à Paris pour y trouver du travail et y rencontre son époux Ernest Cognacq. Travailleurs infatigables et économes, ils fonderont ensemble la Samaritaine, grand magasin parisien dont le succès sera immédiat.
À la tête d’une immense fortune et sans enfant, Marie- Louise et Ernest consacrèrent la fin de leur vie aux bonnes oeuvres et n’oublièrent jamais le village natal de Marie- Louise. En 1906, elle achète ainsi le terrain pour y créer un jardin botanique alpin, dessiné par le paysagiste Jules Allemand.
Ce parc de 3,7 hectares, classé comme « jardin remarquable», regroupe aujourd’hui plus 2 500 espèces de fleurs de montagne du monde entier et transporte les visiteurs aux quatre coins du globe.
L’Europe est représentée par le chardon bleu des Alpes, le cèdre du Liban ou encore le crocus des Balkans. Le séquoia géant ou encore la sanguinaire viennent d’Amérique.
Le continent Asiatique est également présent grâce à la pivoine du révérend père Delavay tandis que le lys des crapauds vient lui du Japon. Enfin la véronique arbustive vient de Nouvelle-Zélande.
Pour rendre ce jardin encore plus beau, une source d’eau a été déviée grâce à des canalisations creusées à la main dans la montagne pour alimenter les différents univers de ce jardin comme les fontaines, les cascades, les étangs ou le marais.
D’autres attractions, aussi belles que les plantes, sont à découvrir dans ce jardin botanique alpin : la chapelle de La Jaÿsinia, une vue imprenable sur le ravissant village de Samoëns et la vallée du Giffre, ou encore, au sommet, les ruines du château de la Tornalta, dans un écrin de végétation..