Projet de territoire : la démarche lancée officiellement !

Fin mai à Taninges, Stéphane Bouvet, président de la Communauté de Communes, a officiellement lancé la démarche d’élaboration du “projet de territoire” des Montagnes du Giffre, à l’occasion de la première réunion du Groupe Local d’Orientation (GLO).

“C’est un acte symbolique, un moment important dans la vie de notre vallée. Je souhaite que ce projet puisse dessiner, pour toutes et tous, un avenir prometteur, écologique et solidaire. Notre futur s’écrit aujourd’hui !”, a notamment déclaré le président.

En engageant une stratégie politique qui se concrétise par le projet de territoire, la Communauté de Communes souhaite articuler les aspirations et les besoins du territoire dans une perspective à long terme, afin d’améliorer l’action publique, pour ses habitants d’aujourd’hui et de demain. La démarche de projet de territoire consiste à produire une vision pour l’avenir du territoire, “une expression collective des orientations pour qu’existe un destin commun réfléchi, qui ne soit pas la simple addition des projets individuels de chaque commune ou groupe d’acteurs”, précise le président de la Communauté de Communes.

Répondre aux enjeux de la transition économique, écologie et sociale

Après une phase de maturation d’une dizaine d’années – l’intercommunalité a été créée en 2013, “j’engage ce processus avant la fin du mandat en 2026, pour promouvoir un travail coopératif entre les collectivités locales. Par ailleurs, il me semble indispensable de permettre au territoire d’être maître de son destin en élaborant sa propre vision, évitant ainsi de subir celles des autres. Je forme le vœu que la transition écologique et énergétique, la transition économique, puissent constituer la colonne vertébrale de notre projet, qui vise avant tout à poursuivre le développement d’un territoire à taille humaine, à concilier excellence environnementale et économique au bénéfice de notre qualité de vie à tous !”.

Méthode et planning de la démarche

Concrètement, ce processus implique d’abord les élus de la vallée, qui sont les représentants légitimes de la population. Pour cela, vingt-huit élus volontaires, issus du conseil communautaire et des huit conseils municipaux du territoire, sont réunis au sein d’une assemblée : le groupe local d’orientation. D’ici le deuxième trimestre 2025, cette assemblée se réunira encore sept fois pour échanger, débattre et élaborer une vision cohérente et partagée du territoire. “Ce travail s’appuiera sur un dialogue essentiel avec les partenaires techniques locaux, mais aussi avec les habitants – ces derniers seront notamment sollicités en fin d’année par le biais d’une enquête publique”, détaille Stéphane Bouvet.

Au terme de la démarche, un document cadre sera soumis à l’avis des acteurs institutionnels réunis en comité de pilotage, puis fera l’objet d’un débat au sein de chaque assemblée délibérante des communes et de la communauté de communes. Par la suite, le projet de territoire, “autrement dit la vision partagée de l’avenir du territoire”, servira de référence pour guider la cohérence des actions de la collectivité à court, moyen et long terme.

Une première réunion pour présenter le “cadre relationnel”

La première réunion du Groupe Local d’Orientation (GLO) organisée à Taninges avait pour but d’installer la nouvelle assemblée en rappelant son objectif, la méthode de travail et les modalités de collaboration, notamment en mettant l’accent sur les conditions du dialogue. “C’est une étape essentielle” a rappelé le président de la Communauté de Communes. “Lorsque l’on est amené à interagir, à travailler en groupe, il est indispensable de poser un cadre de travail qui correspond aux règles du jeu qui vont régir les relations entre les personnes”. A cette occasion, les membres du GLO se sont présentés un à un, chacun expliquant la raison de sa présence, ainsi que ses attentes, inquiétudes et motivations vis-à-vis de la démarche.

La 2e réunion du GLO aura lieu début juillet sur le thème des “ressources locales disponibles”, la suivante en septembre sur le thème des “bénéfices et besoins sociaux”.

Dès la fin juin – puis deux autres fois à l’automne 2024 et au printemps 2025 – un Comité de Pilotage (CoPil) réunira l’ensemble des partenaires techniques locaux. L’objectif du CoPil est d’établir un lien entre les perspectives politiques développées par le GLO et les stratégies et attentes des partenaires techniques, à diverses échelles d’intervention.