»Laissons les bébés bouger », Conférence le 8 décembre à Samoëns
La Communauté de Communes des Montagnes du Giffre, via son Relais Petite Enfance, et les crèches associatives du territoire – Les P’tits Bouts à Taninges et Les Loupiots à Samoëns -, en partenariat avec le département de la Haute-Savoie et la commune de Samoëns, proposent une conférence autour du thème »De la naissance au premier pas : accompagner l’enfant dans ses découvertes motrices ».
C’est Michèle Forestier, kinésithérapeute et auteur du livre »De la naissance aux premiers pas », spécialisée dans la motricité du tout-petit, qui animera cette soirée le jeudi 8 décembre à la salle du Bois aux Dames à partir de 20h.
→ Conférence – gratuite – ouverte à tous les professionnels de santé, les professionnels de la petite enfance (personnel des crèches, assistants maternels), les parents (mamans et/ou papas, avec les bébés si besoin), les familles…
→ Au programme : présentation des étapes du développement moteur, conseils pratiques pour accompagner l’enfant, échanges autour de cas concrets…
→ Stationnement gratuit à proximité de la salle du Bois aux dames.
Laissons les bébés bouger !
La conférencière Michèle Forestier est une kinésithérapeute voironnaise. Elle a travaillé auprès de nombreux bébés en difficulté sur le plan moteur, simplement en retard ou gravement handicapés. Ayant travaillé à domicile, donc chez les familles, elle a constaté que peu de parents connaissent bien la progression naturelle d’un enfant vers la marche et que la majorité, croyant bien faire, a tendance à lui faire brûler les étapes. Devant les résultats obtenus, et encouragée par les parents, elle s’est convaincue qu’il fallait informer de manière simple l’entourage des bébés, car de son attitude dépend le développement moteur de l’enfant.
Michèle Forestier se consacre désormais à la formation. Faisant référence à la pédiatre hongroise Emmi Pikler (qui a développé le concept de “motricité libre”), elle détaille photos à l’appui, l’importance de chaque étape, depuis la position couchée sur le dos, celle à plat ventre, le déplacement à quatre pattes jusqu’à la marche dont »l’âge est variable », car »l’âge est moins important que l’ordre des étapes et la qualité de la motricité ». N’hésitant pas à affirmer que »comme les autres mammifères, tous les petits humains apprennent à marcher tout seul », elle insiste régulièrement sur l’importance des expériences et de la répétition des mouvements.
